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  Un peu d'histoire


Le GABON en l'An cinq (1965) : Les affaires vont bien

Le 1er Janvier 1965, le président Léon MBA s'adresse à la Nation. Dès ses premières paroles, les Gabonais comprennent que son allocution ira bien au-delà du traditionnel discours de circonstance. Le ton de la première phrase les a mis en alerte. Leur Président leur semble fatigué. D'emblée il leur confie : « J'éprouve le besoin, comme après une étape pénible, de m'asseoir un peu près de vous, pour vous entretenir de nos affaires ».

Or, paradoxalement, ces affaires vont bien. Le Gabon croît en force et les Gabonais en profitent. Leur niveau de vie, qui était de 42.000 F CFA par personne en 1960 atteint 60.000 F CFA en 1965, un des plus élevés d'Afrique et, même s'il cache de grandes disparités, il ne cesse de monter. Du côté de Port-Gentil on pompe le pétrole, les 800.000 tonnes de 1960 sont passées à plus d'un million de tonnes en 1964 et ce n'est qu'un début. À Moanda, le manganèse confirme les prévisions les plus optimistes, de 203.000 tonnes en 1962 la production s'est envolée. Elle dépasse actuellement le million de tonnes et les réserves sont gigantesques. Celles d'uranium sont importantes et la production de Mounana progresse à un bon rythme. Le bois continue à bien se porter, mais le vieux lutteur est las : « Elle fut dure cette année qui nous a tous cruellement éprouvés, moi qui vous parle, poursuit-il, au poste où je me trouve, je fus et je reste encore douleureusement marqué dans mon corps et dans mon âme par les évènements de février ». Il faisait allusion au coup d'État de 1964 dont il a été victime.

En février dernier, ceux qu'il compare à des enfants « ont joué aux allumettes dans des tas d'herbes sèches ». Et lui, le père, à beau avoir « éteint le feu avant que tout le village n'ait brûlé », ce qu'ils ont fait l'a ébranlé. Pourtant, les années qui viennent de s'écouler ont été bonnes et le Gabon fait, dans bien des domaines, partie des pays les mieux placés du continent. Avec un médecin pour six mille habitants et quatre-vingts lits d'hôpital pour dix mille habitants, il dispose d'une des infrastructures sanitaires les plus performantes d'Afrique. Ses 80 % d'enfants scolarisés, même si certains le sont dans des conditions qui demandent à être révisées, le placent encore en tête. Dans certains secteurs, comme les routes, de gros efforts ont été faits aussi bien pour aménager le faible réseau existant que pour en créer de nouvelles. Certes des obstacles risquent de freiner ce développement. Le président Léon MBA en a toujours été conscient, lui qui en décembre 1963 déclarait : « Les handicaps de l'économie gabonaise tiennent essentiellement à ce qu'elle reste une économie primaire et désarticulée dont les différents secteurs sont mal intégrés entre eux ». Mais les perspectives sont brillantes et au sortir de cette année troublée, le père de l'Indépendance peut avoir confiance en son pays qui, en plus de ses richesses, et mise à part la flambée de février, est, comme il le dit lui-même, « connu dans le monde entier pour son calme et sa tranquillité ».



  Drapeau




- La couleur Verte représente la forêt, car le GABON est un pays forestier où la faune et la flore sont encore bien conservées. On y trouve d'espèces d'animaux rares comme le Pangolin, ...etc. D'arbres spéciaux typiques au GABON, à l'instar de l'Okoumé.

- La couleur Jaune représente l'Equateur, qui traverse le GABON, et le soleil qui est toujours présent (soit, le Soleil Equatorial), qui brille dans l'abondance au dessus du GABON.
- La couleur Bleue représente l'ouverture du GABON sur l'Océan Atlantique (La mer).


  Blason




Deux panthères noires supportent le bouclier, posé sur un okoumé source de richesse du pays, symbolisant le commerce du bois de construction. A la partie supérieure du bouclier se trouvent trois cercles (besants) qui symbolisent les richesses minières du Gabon. Le navire, tout en exprimant le caractère maritime du pays, symbolise la nation gabonaise qui est une nation africaine (couleur noire) se dirigeant vers un avenir brillant .

Puis la dévise dans deux langues :

- en latin sur le ruban placé sous les branches de l'okoumé
"Unis, nous allons de l'avant " ;
- en français sur le ruban en bas "union, travail, justice".


  Hymne national





La concorde - Paroles et musique de Georges Damas ALEKA. Cet hymne a été adopté en 1960.







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Sources et références   :

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